Les outils de traitement d’images comme Adobe Lightroom ou Photoshop permettent de nombreux ajustements  et il est parfois difficile de savoir par où commencer et surtout quand s’arrêter. Lors de mes voyages photos, nous passons toujours un peu de temps pour revoir les images faites pendant le séjour afin de les analyser. Avec les années, j’ai remarqué que je passais mon temps à revenir sur 5 mêmes erreurs. Bien sûr que ces dernières sont nécessaires dans la courbe d’apprentissage et de progression de votre parcours de photographe. On est tous passé par là je pense. Avec le temps, vous apprendrez à les éviter car vos compétences de retouche s’amélioreront.

 

Penser que tout se fait au post-traitement

Trop de photographes pensent que tout se fera au développement car finalement ils ont un matériel très performant.  Il est sûr que le traitement des images est une importante part du processus mais ce ne doit pas être l’unique : tout commence à la prise de vue ! Evidemment, il sera peut être possible de rattraper une exposition ratée mais jamais une composition ne pourra être modifiée, seul le recadrage sera possible.

En prenant soin de votre composition dès la prise de vue, vous travaillerez votre œil, votre composition en permanence. Ce travail fait au départ vous permettra d’améliorer vos compositions, de prêter de plus en plus à tous les détails de votre image. Vos photos en seront améliorées et vous recadrerez de moins en moins.

En parallèle si vous prêtez aussi plus attention à exposer correctement vos images, vous gagnerez aussi beaucoup de temps au développement en n’ayant pas besoin de réajuster l’exposition à chaque fois.

En s’appliquant à la prise de vue, vous gagnerez un temps précieux : vous prendrez moins de photos et le rapport photos réussies / photos ratées augmentera, le taux de déchet sera moindre. Imaginez vous, en fin de mission, à traiter des milliers d’images afin de les livrer à votre client dans des délais courts.

Horizon pas droit

Ce problème est également une des conséquences d’un manque de concentration et d’observation à la prise de vue ou de photographier dans une positon tordue et/ou avec la tête penchée. Lorsque je fais mes stages auprès des enfants, l’un des premiers apprentissage est la position du photographe, donc pensez-y !

Avoir un horizon tordu est donc un problème que je constate souvent en revoyant les images de mes clients. De manière générale, l’horizon doit être droit ! Heureusement, il est très facile de redresser des horizons tordu dans Lightroom ou tout autre logiciel de développement .

 

Problème de balance des blancs

La plupart des photographes utilisent la balance des blancs en mode automatique sur le terrain, ce qui signifie que l’appareil photo estime la balance des blancs grâce à des algorithmes. Au moment du développement, régulièrement, vous devrez ajuster légèrement la balance des blancs.

Les erreurs très fréquentes sont principalement lors des couchers / levers de soleil très moyens comme le lever de soleil d’Angkor Wat lors de la saison sèche de mi-janvier à fin Avril généralement.

Il est tellement facile de réchauffer l’image d’un lever ou coucher de soleil moyen pour essayer de rendre la photo plus intrigante, mais soyez prudent lorsque vous faites cela. Souvent, le reste de la scène devient irréaliste.

Lors du réglage de la balance des blancs sur votre logiciel, essayez de prendre comme témoin un objet neutre qui ne reçoit pas de lumière du soleil. Sur cet objet, ajustez la température et la teinte de ce dernier pour lui rendre une teinte neutre qui vous permettra d’avoir une balance des blancs au plus juste.

 

En voyage photo au Cambodge, régulièrement, nous avons la chance de photographier des moines dans leur pagode. Ces environnements sombres et contrastés, avec la couleur dominante du orange des robes de moines faussent complètement la balance des blancs. Ici il faut faire attention à la couleur de peau des moines.

 

Ne faire que des ajustements globaux

La plus part des photographes travaillent uniquement avec des ajustements globaux sur la totalité de l’image. C’est une autre erreur beaucoup font. Afin de tirer le meilleur parti de votre traitement, pensez aux ajustements sélectifs comme les gradients linéaires, circulaires et bien sûr le pinceau de réglages.

En effet, l’utilisation de n’importe quel curseur dans Lightroom et de la majorité des calques de réglage dans Photoshop affectera l’image entière, même les zones sur lesquelles vous ne souhaitez aucun changement. Souvent de fait les images perdent de leur constate, les noirs de leur intensité et donne un effet HDR pas terrible.

Pensez à travailler en utilisant des réglages sélectifs qui n’affecteront qu’une partie de l’image mais bien évidemment de façon modérée comme je le souligne par la suite.

 

Utilisation de masque excessive

L’utilisation des masques est souvent mal approprié ou son utilisation excessive. Si vous souhaitez créer un masque sur  un objet de votre image, il va falloir vous appliquer ou le faire très légèrement. Trop souvent, je vois des photographes qui utilisent le pinceau de réglage pour éclaircir un objet pour lui donner plus d’importance. Si ce masque est fait de manière rapide, des halos vraiment disgracieux se forment autour de vos éléments. Prêtez à l’homogénéité de l’image.

 

 

Il n’y a pas de miracle, le développement de photos est une compétence qui s’acquiert par la pratique. Si vous vous reconnaissez dans cet article, c’est plutôt bon signe car vous savez déjà repérer vos erreurs et vous ne les ferez plus à présent.

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